Déroulement de la séance

L’ostéopathe commence sa consultation par un bilan.
Celui-ci se déroule en plusieures étapes :
  • Un interrogatoire qui va permettre de répertorier les troubles dont se plaint le sujet, de mettre en évidence ses antécédents fonctionnels et médicaux, de faire un examen approfondi de ses bilans radiologiques et biologiques, de déterminer les indications et contre-indications de sa consultation.
  • Un examen statique du sujet. Le praticien évalue et analyse visuellement l’éventuelle attitude antalgique, recherche les troubles structurels de la statique, scoliose, lordose, bascule du bassin, etc.
  • Un examen morpho-dynamique va mettre en évidence les zones du corps présentant des restrictions de mouvement susceptibles d’altérer l’état de santé.
En cas de doute, l’ostéopathe réorientera le patient vers une consultation médicale, s’il pense qu’une prise en charge médicale s’avère nécessaire.
Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe va ensuite déterminer la chaine de dysfonctions ayant pour conséquence le symptôme douloureux manifesté par le patient.
Les mains du praticien vont chercher, trouver et réharmoniser l’ensemble des structures perturbées dans leur mobilité.

L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge et de sa morphologie.

Dans ce vaste panel, on distingue trois types de technicité :

  • L’ostéopathie structurelle : permet de traiter les articulations et les tissus péri-articulaires (muscles, ligaments, tendons). Attention, lors de la séance il ce peut que le patient sente un craquement, cela n’est qu’une petite bulle d’air dans l’articulation et ne détermine pas la qualité de la technique (il se peut que cela « ne craque pas » et soit tout aussi efficace).
  • L’ostéopathie crânienne : Lors de ses études, l’ostéopathe affine sa palpation ce qui lui permet de ressentir une « micro mobilité » des os du crâne. Dans certains cas il devra leur restituer un mouvement adéquat (notamment chez le nourrisson ou l’enfant).
  • L’ostéopathie viscérale : Grâce à ses connaissances poussées en anatomie, l’ostéopathe teste la mobilité des zones des différents viscères et leurs redonne, par des techniques adéquates, la mobilité nécessaire à leurs bon fonctionnement.
Selon les cas à traiter, les temps de traitement seront différents.
La correction de certaines dysfonctions peut entrainer parfois des réactions inflammatoires temporaires durant 48h. Le patient doit donc respecter un temps de repos relatif, laissant ainsi au corps le temps de s’adapter au nouvel équilibre.

Pour une pathologie aiguë deux à trois consultations peuvent suffire.

Pour une pathologie chronique, le traitement pourra être plus long. Il est en effet erroné de penser que la sédation de la douleur signifie la guérison.